TVA Sports
Le gardien de but du Wild du Minnesota Josh Harding a reçu une bien mauvaise nouvelle au cours des dernières semaines.
Le genre de nouvelle qui change malheureusement une vie. À l'âge de 28 ans, Harding a appris qu'il était atteint de la sclérose en plaques, une maladie auto-immune incurable.
Rencontré par le Star Tribune du Minnesota, Harding a indiqué qu'il voulait affronter cette maladie avec courage, même s'il sait que sa vie vient de prendre un tournant.
«Je ne vois pas ça comme si je devais prendre une nouvelle voie. C'est un petit obstacle sur ma route. J'en ai déjà eu beaucoup dans ma vie.»
Les derniers mois ont en effet été difficiles pour lui, avec les décès en 2011 de ses bons amis Pavol Demitra, Derek Boogaard et Rick Rypien, et de sa grand-mère dont il était très proche. Il n'a également pas été épargné physiquement, avec une opération à la hanche et une reconstruction du genou.
La sclérose en plaques est une maladie qui dérègle le système nerveux et qui peut causer, entre autres, des problèmes d'équilibre, de fatigue et de vision.
Harding n'a pas l'intention de s'apitoyer sur son sort. «Il y a des choses qui arrivent dans la vie et parfois, ça ne s'explique pas. Il faut vivre avec», a-t-il dit au quotidien du Minnesota.
«Une belle histoire»
Et le gardien est clair. Cette maladie ne mettra pas fin à sa carrière.
«Il y aura de bonnes et de mauvaises journées, mais je pense que tout le monde, dans la vie, a de bonnes et de mauvaises journées», a-t-il noté, sagement.
Harding a décidé de dévoiler publiquement sa maladie pour deux raisons. Il préfère que la nouvelle sorte maintenant plutôt qu'en pleine saison, alors que ce serait plutôt une distraction pour l'équipe.
Il souhaite également devenir un exemple pour ceux qui souffrent de cette maladie. Il pense même mettre sur pied une fondation. D'ailleurs, Harding s'est déjà impliqué auprès de la recherche contre cancer du sein - dont sa soeur a été atteinte - en portant un masque avec le ruban rose.
«Même si ça change la vie d'une seule personne de voir que ça ne m'empêche pas d'atteindre mes objectifs, ce serait merveilleux, a-t-il confié.
«Je ne veux pas que les gens me traitent différemment. Je ne veux pas que les gens aient pitié de moi. Je veux que cette histoire en soit une heureuse lorsqu'on y repensera dans quelques années.»